CamerounOnline.ORG | L’affaire fait grand bruit au Cameroun : alors que la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) annonçait officiellement le départ de Marc Brys de son poste de sélectionneur national, l’intéressé dément catégoriquement avoir démissionné, affirmant que son adresse e-mail aurait été piratée.
Tout commence avec la diffusion, en début de semaine, d’une lettre datée du 21 juillet, prétendument signée par Brys et adressée au ministère des Sports ainsi qu’à la FECAFOOT. Dans ce courrier, le technicien belge aurait annoncé mettre fin à son contrat en raison du non-paiement de ses salaires, ainsi que ceux de son staff, depuis plus de soixante jours.
Suite à la publication de cette lettre, la FECAFOOT a rapidement réagi en indiquant avoir pris acte de cette démission et promis de mettre en place une réponse coordonnée afin de gérer cette « vacance » à la tête du staff technique.
Mais coup de théâtre : Marc Brys affirme qu’il n’est pas l’auteur de cette lettre et qu’il n’a jamais présenté sa démission. Dans une communication adressée au ministère des Sports et de l’Éducation physique, il indique que sa messagerie électronique aurait probablement été piratée.
Le ministère a confirmé dans la foulée que Brys restait en fonction. Du côté de la FECAFOOT, aucun commentaire n’a été fait sur ce revirement de situation.
Cet épisode intervient à un moment crucial pour le football camerounais. À cinq mois de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) prévue au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, les Lions Indomptables se retrouvent dans une atmosphère de confusion. Ils évolueront dans un groupe relevé aux côtés de la Côte d’Ivoire (tenante du titre), du Gabon et du Mozambique.
Par ailleurs, le Cameroun est engagé dans les qualifications pour la Coupe du Monde 2026. Actuellement deuxième de son groupe, à un point derrière le Cap-Vert, la sélection camerounaise devra livrer une rencontre décisive à Praia en septembre prochain. La campagne se terminera en octobre, et seule l’équipe en tête du groupe décrochera une qualification directe.
Entre incertitudes institutionnelles et échéances sportives capitales, le Cameroun devra rapidement retrouver de la stabilité pour espérer briller sur la scène continentale et mondiale.
