►►Le Président National de l’ACADEHLIB, Aziz Moustafa Ibn Ismail est en danger. Ce dernier est victime de persécutions orchestrées par l’Etat et des ennemis tapis dans l’ombre.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE L’ACADEHLIB
Yaoundé le 08 juillet 2025
Un défenseur des droits de l’homme ciblé par une campagne d’éradication systématique au Cameroun
Aziz Moustafa Ibn Ismail, président fondateur de l’Organisation Camerounaise pour la Défense des Droits de l’Homme des Libertés et du Bien Etre (ACADEHLIB), subit depuis plusieurs années de persécutions méthodiques du gouvernement camerounais qui cherche à éliminer toute voix critique.
Un engagement inébranlable malgré les risques
Aziz Moustafa Ibn Ismail est un fervent défenseur des droits humains depuis plus de 17 ans. Sous sa présidence, l’ACADEHLIB est devenue la voix des sans-voix dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord, de l’Adamaoua et de l’Est du Cameroun, avec un bureau national à Yaoundé. Son organisation documente les violations, accompagne les victimes et plaide pour l’État de droit, au péril de sa sécurité.
Chronologie d’une répression étatique
– 2016 : Agression violente par des hommes en uniforme à Meiganga
– 2019 : Bureau régional saccagé par des « inconnus » proches des services de sécurité
– 2019-2025 : 7 déménagements forcés entre Bertoua, Garoua, Meiganga et Yaoundé sous protection de la société civile
– 06 juillet 2025 : une nouvelle tentative d’enlèvement par un commando en véhicule banalisé (immatriculation masquée)
Une stratégie gouvernementale de terreur
Ces attaques s’inscrivent dans une campagne nationale de répression contre les défenseurs des droits humains, comme en témoignent les cas du :
– REDHAC (Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale) – Bureau fermé par arrêté préfectoral en 2025
– NDH (Nouveaux Droits de l’Homme) – plusieurs membres subissent des menaces de mort et intimidations.
« L’Etat utilise les institutions qui sont censées protéger les DDH pour les détruire, les faire taire à jamais et pour harceler nos organisations », dénonce M. ben Ismail.
Preuves accablantes
Des documents internes de source sur des institutions camerounaises classent l’ACADEHLIB comme « organisation à neutraliser » en raison de ses enquêtes sur :
– Les détentions arbitraires dans le conflit anglophone
– Les détournements de deniers publics
– Les arrestations arbitraires
-Les conflits agro-pastoraux dans l’Adamaoua.
-L’insécurité grandissante dans le grand nord.
– L’insurrection des groupes armés par la RCA (cas de Meiganga)
– Les conflits de gestions des sites miniers cas de Meiganga, Bétaré-Oya et Batouri
– La corruption dans l’indemnisation des sinistrés de Bétaré-Oya
– Les exécutions extrajudiciaires à Mora
– La gestion des fonds de suivis judiciaires dans le grand nord
– Les exactions dans l’Adamaoua
L’insécurité grandissante au Cameroun face à la complicité des autorités.
-L’enrichissement Illicite des autorités judiciaires et membres du gouvernement.
– ETC…
Appel urgent à la communauté internationale.
Nous exigeons :
- L’ouverture d’une enquête de la Cour Africaine des Droits de l’Homme sur ces persécutions
- Des sanctions ciblées contre les responsables identifiés (liste disponible sur demande)
- La création d’un corridor humanitaire pour les défenseurs menacés
« Je refuse de me taire. Mon combat continuera, car les droits humains ne sont pas négociables », déclare Aziz Moustafa.
« On ne tue pas la justice, on assassine seulement ses serviteurs. »
Liberté – Egalité – Prospérité