►►La ministre américaine de la Justice, Pam Bondi, a ordonné aux procureurs fédéraux d’ouvrir une enquête devant un grand jury sur les allégations selon lesquelles des responsables de l’administration de l’ancien président Barack Obama auraient fabriqué des renseignements sur une ingérence russe dans les élections de 2016.
WASHINGTON- La ministre américaine de la Justice, Pam Bondi, a ordonné aux procureurs fédéraux d’ouvrir une enquête devant un grand jury sur les allégations selon lesquelles des responsables de l’administration de l’ancien président Barack Obama auraient fabriqué des renseignements sur une ingérence russe dans les élections de 2016, a déclaré lundi à Reuters une source proche du dossier.
Cette enquête fait suite à une saisine de la directrice du renseignement national Tulsi Gabbard, qui a déclassifié le mois dernier des documents qui, selon elle, révèlent un « complot traître » visant à relier fallacieusement le candidat Donald Trump et Moscou. Mme Gabbard a menacé de poursuivre en justice les responsables de l’ère Obama.
Une « force d’intervention » du ministère de la Justice a récemment été créée pour évaluer les allégations de Mme Gabbard concernant ce qu’elle a qualifié d’ »instrumentalisation » des services de renseignement.
Fox News a été le premier à rapporter que Mme Bondi avait ordonné à un procureur fédéral anonyme d’engager des poursuites judiciaires, et que ce dernier devrait présenter les preuves du ministère devant un grand jury, qui pourrait envisager des inculpations. Un porte-parole du ministère de la Justice a refusé de commenter l’information.
M. Trump, qui a battu Hillary Clinton en 2016, a accusé M. Obama de trahison, alléguant – sans preuve – que le démocrate avait guidé un effort coordonné pour saboter sa campagne.
Une évaluation des services de renseignement réalisée en 2017 avait conclu que la Russie avait cherché à influencer l’élection de 2016 en faveur de M. Trump, mais n’avait trouvé aucune preuve que les votes aient été modifiés.
Un porte-parole de M. Obama avait rejeté les accusations comme étant « bizarres » et « ridicules ».
By Xinhua