►►Selon le communiqué officiel signé par la Ministre du Travail de l’Emploi de la Protection Sociale et de la Formation Professionnelle, la journée du mercredi 13 août 2025, dédiée à la fête de l’indépendance est déclarée fériée.
Afrique54.net »La Ministre Annie Michelle Mouanga indique que la journée du 13 août, est fériée, chômée et payée sur toute l’étendue du territoire de la Centrafrique.
Cette décision a été prise conformément aux dispositions de l’article 2 du Décret N° 20.367 du 22 octobre 2020, fixant les modalités d’application de la Loi n°20.001 du 10 janvier 2020, modifiant et complétant les dispositions de la Loi N°94.014 du 24 Décembre 1994, modifiant et complétant certaines dispositions de la Loi N°89.010 du 30 Novembre 1989, fixant les fêtes légales en République Centrafricaine.
De nombreux crimes commis avant l’indépendance
La République Centrafricaine (RCA), anciennement Oubangui-Chari a accédé à la souveraineté vis-à-vis de la France le 13 août 1960. Jusqu’à cette date, la région était sous administration coloniale française. D’après l’Observatoire Centrafricain de Justice Traditionnelle, de nombreux actes monstrueux ont été commis avant la proclamation de l’indépendance. Des actes susceptibles d’être imputés à l’ancienne puissance coloniale.
Dans la lutte pour l’accès des Oubanguiens à l’indépendance, Barthélemy Boganda, Président fondateur, a joué un rôle très important et a réussi à proclamer la République le 1er décembre 1958. Il aurait péri dans un accident d’avion le 29 mars 1959. Jusqu’à ce jour, les circonstances de sa mort ne sont pas formellement élucidées.
Un Forum National tenu à Bangui en 2015
C’est dire qu’on ne peut pas ne pas traiter l’histoire de la colonisation sans la principale victime et témoin qu’est Barthélemy Boganda. Les Centrafricains ont commencé à s’interroger sur ces « crimes coloniaux » et ont finalement jeté les premières bases du processus d’établissement de la vérité et de la responsabilité des auteurs lors du Forum National de Bangui, tenu en mai 2015.
Cette idée s’est matérialisée à travers la mise en place des différents organes impliqués dans le processus de justice transitionnelle, entre autres, la Commission Vérité, Justice, Réparation et Réconciliation
© Afrique54.net │Lucien Embom