►►A l’occasion de la 1ère édition du ‘’Café du Handicap’’ qui a eu lieu le 24 juillet 2025 à Yaoundé, les personnes handicapées ont salué les efforts d’ELECAM en faveur de leur inclusion dans le processus électoral au Cameroun.
Afrique54.net‹ Elections Cameroon (ELECAM) a mis sur pied une politique d’inclusion au profit des citoyens camerounais vivant avec un handicap dans le processus électoral. C’est ce qui justifie la tenue de la première édition du Café du Handicap dans la capitale camerounaise.
Cette activité s’est déroulée sous le thème : ‘’ELECAM face aux avancées de l’intégration politique des personnes handicapées et la lutte contre les violences électorales.’’
L’engagement d’Elections Cameroon
D’après Charlotte Nyama (Chef de la Communication à la Délégation Régionale ELECAM du Centre et Point Focal Handicap), Elections Cameroon fait beaucoup pour assurer l’épanouissement des personnes handicapées. L’organe chargé de l’organisation des élections au Cameroun, agit en périodes préélectorale, électorale et post électorale au bénéfice des personnes handicapées.
« Pendant les inscriptions, ELECAM s’occupe particulièrement des personnes handicapées. Elles sont même priorisées. Durant le scrutin, nous mettons à leur disposition des documents en braille et d’autres commodités de nature à faciliter l’accomplissement de leur devoir civique. Il est important de préciser que nous travaillons en étroite collaboration avec les associations des personnes handicapées dans le but de garantir leur épanouissement », a-t-elle expliqué.
Les actions d’ELECAM vivement saluées
Etienne Didier Onana (Coordonnateur de la ‘’Voix des Personnes Handicapées), après avoir vivement remercié Elections Cameroon pour ses initiatives en faveur des handicapés, a conduit un exposé sur les violences électorales. Il les a décrites comme étant des actes de violence, d’intimidation ou de perturbation qui se produisent pendant le processus électoral.
« Les agressions physiques ou verbales contre les candidats, les électeurs ou les agents électoraux, la destruction de matériel électoral ou de bureaux de vote, l’intimidation ou les menaces pour influencer le vote, et la perturbation de la campagne électorale ou des opérations de vote peuvent avoir des conséquences graves sur la sécurité, la crédibilité et la transparence du processus électoral », a-t-il souligné.
Les personnes handicapées peuvent-elles être particulièrement touchées par les violences électorales ?
A cette question, Onana a répondu par l’affirmative. A son avis, les violences électorales touchent particulièrement les personnes handicapées. Celles-ci sont confrontées à l’accès limité aux bureaux de vote, aux difficultés à se protéger et à l’exclusion du processus électoral.
« Les personnes handicapées ont du mal à accéder aux bureaux de vote en raison des barrières physiques ou du manque d’aménagements adaptés, ce qui les rend plus vulnérables aux violences ou à l’intimidation. Elles sont incapables de se protéger en cas de violence ou d’agression. Les violences électorales peuvent exacerber l’exclusion des personnes handicapées du processus électoral, en les empêchant de voter ou de participer à la vie politique », a affirmé le Coordonnateur.
Comment prévenir les violences électorales ?
Pour prévenir les violences électorales et protéger les personnes handicapées, Etienne Didier Onana pense qu’il faut sensibiliser les populations à l’importance de la paix et de la non-violence pendant les élections ; s’ assurer que les bureaux de vote sont accessibles et adaptés pour les personnes handicapées ; former les agents électoraux à la prise en charge des personnes handicapées et à la prévention des violences ; mettre en place des systèmes de signalement pour les cas de violence ou d’intimidation ; et collaborer avec les organisations de la société civile qui travaillent sur les droits des personnes handicapées pour assurer leur protection et leur participation au processus électoral.
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