►►Malgré l’instauration d’une trêve, des affrontements sporadiques, des frappes de drones et des combats terrestres se sont poursuivis dans et autour de la province de Soueïda, dans le sud de la Syrie. Le nombre de personnes déplacées dépasse désormais les 145.000, ont annoncé mercredi les Nations unies.
DAMAS-Malgré l’instauration d’une trêve, des affrontements sporadiques, des frappes de drones et des combats terrestres se sont poursuivis dans et autour de la province de Soueïda, dans le sud de la Syrie. Le nombre de personnes déplacées dépasse désormais les 145.000, ont annoncé mercredi les Nations unies.
Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), les violences survenues du 20 au 22 juillet ont inclus des attaques au mortier et des opérations de surveillance aérienne, qui ont blessé de nouveaux civils et forcé des milliers d’autres à fuir. La plupart des personnes déplacées sont restées dans la province de Soueïda, tandis que d’autres ont cherché refuge dans les gouvernorats voisins de Daraa et de Rif Dimachq.
L’accès aux services de base reste gravement perturbé à Soueïda. L’ONU a signalé des coupures généralisées d’électricité, d’eau, de carburant et de télécommunications, tandis que l’insécurité alimentaire s’aggrave en raison des perturbations touchant les marchés et de la fermeture des boulangeries.
Les organisations humanitaires ont commencé à répondre à la crise, fournissant des soins médicaux, des services de protection, de la nourriture, de l’eau potable et des articles non alimentaires aux communautés touchées, mais les contraintes d’accès continuent à entraver les efforts.
Deux chargements d’aide du Croissant-Rouge arabe syrien (SARC) ont atteint certaines parties des districts de Soueïda et de Salkhad, apportant de la nourriture, du carburant et des fournitures médicales aux habitants.
L’ONU a averti que les déplacements se poursuivaient et que la surpopulation des abris, l’insuffisance des installations sanitaires et la dissémination d’engins explosifs aggravaient les risques encourus par une population déjà vulnérable.