Violence au Gabon : Choquée par l’assassinat de la petite Esther, la Première Dame Zita Oligui Nguema lance un appel à la protection des enfants
□□ La Première Dame du Gabon, Zita Oligui Nguema condamne la violence sur les mineures et lance un appel à la protection des enfants.
Afrique54.net | Violée et assassinée à 10 ans, Esther Ludivine ne verra plus ses camarades et amis à la prochaine rentrée scolaire. La gamine de 10 ans a été cruellement arrachée à la vie dans la ville de Libreville. Ce drame est survenu mardi 06 août 2025. Les bourreaux sont en cavale. Les rêves de la petite se sont éteints. Sa famille reste inconsolable face à cette épreuve.
Suite à ce crime, l’épouse d’Oligui Nguema a rendu visite à la famille éplorée dimanche 10 août 2025. « J’ai tenu à être aux côtés de ses parents, Madame Danicka Derline Mouketou et Monsieur Junior Mba Mba, pour leur exprimer ma profonde compassion et leur assurer mon soutien indéfectible », a-t-elle déclaré.
Ce réconfort de celle que les Gabonais.e.s appellent déjà «femme au grand cœur» a suscité les appréciations des internautes comme Yvette Maboumba qui a réagi à sa descente sur le terrain en ces termes:
« Quel élan d’amour pour ses enfants dans le besoin !!! Cette famille avait besoin de ta présence physique. Merci d’avoir écouté ton cœur d’amour, ton cœur de mère : un cœur tout en or !!!!»
La first lady gabonaise Zita Oligui Nguema a également réitéré sa profonde douleur et son engagement pour que justice soit rendue face à cet acte odieux.
« J’ai écouté leur douleur incommensurable, partagé leur peine, et réaffirmé ma volonté que toute la lumière soit faite sur ce drame, afin que justice soit rendue dans toute sa vérité et sa rigueur. Protéger nos enfants est une responsabilité collective. Nous ne devons jamais fermer les yeux face à de tels actes. Protéger nos enfants, c’est préserver notre humanité et défendre l’avenir même de notre pays. Ma petite Esther, ton nom restera à jamais gravé dans nos cœurs.» a-t-elle martelé.
Que s’est-il passé ?
En effet, Esther Ludivine, élève en classe de CM2, donc potentielle candidate au CEP l’année prochaine, a été kidnappée, sensiblement à la mi-journée du 05 août 2025, vers 10 heures, par des personnes inconnues. La gamine a été sauvagement violée par ses bourreaux et sérieusement amochée sur ses parties intimes, laissée inconsciente et presque morte. Son décès a été constaté quelques instants plus tard par les services compétents de l’hôpital militaire du PK 9, où elle a été conduite.
Selon des sources, la petite aurait été entraînée loin de son entourage. Elle a été retrouvée en soirée, aux environs de 20 heures, dans un lieu peu fréquenté au milieu de la broussaille vers PK 12 rails, à Libreville.
Le gouvernement gabonais réagit
Dans un communiqué, le Ministère gabonais de la Famille a exigé des poursuites et des sanctions sévères contre les assassins d’Esther Ludivine Moussavou Eyang Mba. « Le ministère condamne avec la plus grande fermeté cette barbarie appelle les autorités compétentes à faire toute la lumière sur ce crime, afin que justice soit rendue dans les plus brefs délais », peut-on lire sur le communiqué.
Vu la gravité des faits, une enquête a été ouverte pour homicide et violences sexuelles sur mineure par le parquet de Libreville, afin d’élucider les mystères autour de ce crime. Les services de police judiciaire se sont par ailleurs déployés sur les lieux pour procéder aux premiers relevés et recueillir des indices susceptibles de mener à l’identification des auteurs.
Les investigations se poursuivent pour déterminer le déroulement exact des événements ainsi que les circonstances ayant conduit à cet assassinat d’une rare cruauté.
Suite à cette tragédie, la première dame tire la sonnette d’alarme sur la responsabilité collective, la préservation de l’humanité et la protection des enfants afin de défendre l’avenir du Gabon en particulier et l’Afrique en générale.
© Afrique54.net | Dan A Memée, depuis Yaoundé
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